L'éclectisme plein (1880-1910)


Dans cette période, entre 1880 et 1910, la riche bourgeoisie à Vigo continue à demander des bâtiments d’un somptueux langage éclectique, qui  seront connus par le nom de son propriétaire en tenant même les initiales du propriétaire inscrites sur les éléments granitiques du couronnement des façades comme un symbole de son prestige.

Bâtiment Pardo Labarta.
Jenaro de la Fuente (1911)

 L’éclectisme  qui  montrera  Alejandro et Domingo Rodríguez Sesmero, deviendra chaque fois plus complexe et élaboré grâce au travail de ces deux techniciens, augmentant notablement la variété de leurs components ornementales et la liberté interprétative.

Avec la présence de Jenaro de la Fuente et Michael Pacewicz  se consolide dans la ville de Vigo  un éclectisme international d’influence française.

L’influence que Paris exerçait dans cette  période  a été remarquable dans l’architecture espagnole de cette époque-là, en arrivant  aussi  à toucher de la même manière au bourgeois locale.

La présence à Vigo du technicien français Michel Pacewicz va introduire un éclectisme francisé dans l’agrandissement de la ville. Cet éclectisme répondait aux besoins des classes aisés locales d’avoir une distinction et une différentiation sociale.

L’architecture de cette période se caractérise par une grande préoccupation par la présentation  et le traitement des façades, au détriment d’une préoccupation plus petite par la distribution intérieure des étages, qui pouvaient même présenter problèmes de ventilation et d’hygiène.

Bâtiment Acuña Soaje
Miguel Pacewicz (1897)

On donnera un traitement préférentiel aux façades qui se trouvent dans les rues principales en augmentant leur ornementation.

Dans cette époque-là prolifèront les galeries faites avec des métaux fondus qui avaient expérimenté une grande diffusion à partir de la décade de 1870. Celles-ci arriveront à être incorporées aux bâtiments qui avaient été premièrement projetés sans sa présence.  Elles vont servir de mirador au même temps qu'elles sont un nouvel élément décoratif dans le dessin des façades.

Bâtment Le Moderne
Miguel Pacewicz (1897)

La charpenterie des portes et des fenêtres se raffine dans cette époque dans laquelle les artisans locaux font une sculpture basée dans le dessin de la façade.


Bâtment Le Moderne
Miguel Pacewicz (1897)
Dans cette période, de la fin du XIXe siècle et le début du XXe siècle, apparaissent des influences historicistes avec l’œuvre de Jenaro de la Fuente, Michael Pacewicz, Manuel Felipe Quintana et Benito Gómez Román. La variété des langages stylistiques seront la source d’inspiration pour l’architecte qui se meut en liberté dans l’historicisme et dans l’éclectisme.

Maison pour Enrique Lago
      Jenaro de la Fuente (1900)
Jenaro de la Fuente montre une plus grande préoccupation pour la décoration avec un schème de composition répétitif et traditionnel. Ses façades se caractérisent par présenter une ordination symétrique avec un manque de mouvement qui est compensé avec une grande sécurité dans l’emploi du répertoire ornemental.

Maison de Pedro Román (Bâtiment de Fer)
Jenaro de la Fuente (1880)


Maison de Pedro Román (Bâtiment de Fer)
Jenaro de la Fuente (1880)

Michael Pacewicz, bercé par les grands architectes français, démontre une plus grande capacité de composition et un désire décoratif plus petit, en présentant ses façades un plus grand dynamisme et rythme. Cependant Pacewicz n’a pas montré une évolution vers le modernisme, au contraire de Jenaro de la Fuente, qui présente dans ses œuvres des éléments du vocabulaire moderniste. 

Les maisons d'Oya.
Aujourd'hui Hôtel Palace
Miguel Pacewicz (1904)

Architectes et maîtres d'oeuvre les plus représentatifs:
- Jenaro de la Fuente Domínguez
- Miguel Pacewicz
- Manuel Felipe Quintana

Bâtiments les plus représentatifs:
- Les Maisons d'Oya. Miguel Pacewicz (1904)
- Bâtiment Le Moderne.  Miguel Pacewicz (1897)
- Bâtiment Bonin. Jenaro de la Fuente (1910)








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